dimanche 19 octobre 2008

Et l'éducation nationale manifeste !

Comme d'habitude serait t-on tenté de dire. Quels que soient les gouvernements et les politiques, il leur en faut plus. Plus de postes, plus de rémunérations, ...
Tout cela avec le slogan "l'avenir de nos enfants d'abord", "les enfants sont l'avenir de la France" , ...
Avec ces slogans, on ne peut bien entendu qu'être d'accord. Qui ne le serait pas.
Le problème, c'est que l'analyse montre que l'éducation nationale, quand elle manifeste, fait grève, ... se fiche éperdument de l'avenir de nos enfants. Le seul avenir qui les intéresse, c'est le leur. La preuve ?
Alors que le niveau scolaire français d'il y a 50 ans était dans le top 10 mondial, il a rétrogradé désormais dans le top 50 ... et est en fin de peloton des pays de l'OCDE. Manque de moyens ?
Balivernes. Les pays du top 10 consacrent en moyenne moitié moins pour leur éducation nationale que le France.
Et oui, la France est dans le trio de tête pour les dépenses d'éducation par élève, et ... bonne dernière du top 50 mondial pour le niveau scolaire par dollar investi... Dure réalité des comparaisons mondiales.

Donc en demandant plus, les manifestants ne protègent pas l'avenir des élèves, ils veulent le staut quo pour leur statut, même si dans certains cas celui ci est très difficile à vivre.


La solution ? 2 sont possibles.
a) La plus réaliste, entre gens raisonnables. Une réforme de fond pour ramener le niveau scolaire des français dans l'élite qu'il n'aurait jamais du quitter. Et le personnel de l'éducation nationale doit dans un tel cas accepter sans rechigner les réformes impoosées. Ce personnel a en effet eu sa chance et a échoué soit en bloquant les réformes proposées, soit en imposant ses idées, avec le résultat lamentable qu'on connait.
Avec des objectifs simples, avec à la clé des sanctions immédiates (licenciement pour faute très grave (compromettre l'avenir des enfants) pour ceux qui ne les tiennent pas. Du type réussir une dictée de une page avec moins de 4 fautes par page en moynne pour une classe de 26 élèves, ... Et des mesures simples pour y arriver. Du type un élève n'intègre pas une classe normale s'il ne réussit pas son test de français d'abord, comme dans la russie soviétique, ou contrairement à en France, on n'intégrait pas les étrangers ne parlant pas le russe dans une classe primaire où les cours se faisaient en russe (l'enfant s'ennuie , et finit par foutre le bordèle, c'est logique pour tout le monde, sauf peut être pour vous savez qui).

b) La plus dramatique, et aussi la plus probable, l'éducation nationale ayant prouvé qu'elle n'était pas raisonnable: Un plan de licenciement massif, diminuant de moitié les effectifs toutes catégories confondus de l'éducation nationale. Ce plan permettra de faire revenir la France ni plus ni moins dans la moyenne des autres nations sur le critère du niveau scolaire par dollar investi. Une bonne mesure des gaspillages actuels.
On reviendrait donc de facto , après 3 mois de grève certes, mais non payée, à 40 eleves par classe en moyenne comme quand la France était dans les leaders. Mais ce n'est qu'une moyenne.
Comme une entreprise bien gérée, la France serait alors obligée de se concentrer sur ses points forts et non ses points faibles, enfin...
Avec à la clé la réduction des effectifs dans les points faibles, les fameuses zones d'éducation prioritaires, qui deviendraient les zones d'éducation non prioritaires, avec seulement un enseignant pour 200 élèves (assisté peut être de 2 policiers armés). Cela devrait suffire pour leur rôle (déceler les meilleurs et les plus motivés pour les sortir de ces zones). De toute façon les résultats montrent que moins de 20% des enfants des actuelles zones prioritaires réussissent dans la vie. Autant les repérer tout de suite et les séparer de l'ivraie.
Et à ces derniers, enseigner des métiers mannuels, ce qui n'a rien de déshonorant.

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