jeudi 14 août 2008

De l'incompétence du Parti socialiste français.

Et de tous les partis politiques français en général, il faut être honnête. Le mal n'est pas qu'à gauche malheureusement peut être.
Je reviens sur les déclarations de monsieur Hollande, pour quelques jours encore président du PS: En substance, "le 1er trimestre de récession que l'on vient de vivre est du à la politique menée par le gouvernement depuis 1 an".

Quelle tristesse. Quelle bassesse plutôt. Je ne doute pas 1 seconde que cette personne sache parfaitement qu' à 99% le début de récession en France, et globalement dans tous les autres pays européens sans exception, est du à des causes externes. La crise financière des subprimes d'une part, qui a ébranlé la finance occidentale, dont les banques ont resserré violemment les crédits, en particulier aux PMEs, et la spéculation sur les cours des matières 1ères et des denrées alimentaires, avec des hausses allant de 60 à 400% selon les produits.
Si le gouverment français tient acrtuellement son rôle en tentant de rassurer l'opinion, en faisant monter au créneau l'excellente Mme Lagarde (ouf on a cru un moment que Sarko allait se séparer d'une des seules pointures compétentes en économie de son gouvernement), que dire de l'opposition.
Et malheureusement, ce n'est pas le changement attendu de président du PS qui changera les choses, quand on voit les inepties que sortent les autres prétendants.
Pire encore, si la droite était dans l'opposition, ellle sortirait exactement les mêmes inepties. C'est le mal politique français !

Car contrairement à d'autres grands pays qui avancent (Allemagne, USA, Japon, Suisse) et qui ont compris qu'une fois les élections et leurs lots de promesses pour incrédules passées (heureusement, elle ne sont jamais tenues, sinon , ce serait la cata ...), et où les partis travaillent alors ensemble en concensus (tous rament pour faire avancer les choses !), en France, être dans l'opposition signifie critiquer en proposant à nouveau des promesses de campagne électorale. Jamais de proposition réaliste. Et jamais d'accords de fonds.
Même sur des sujets sans aucun enjeu ou peu (par exemple la réforme des institutions: tout le monde s'en foutait, les français en tout cas, de tous les cotés il y avait des partisans et des adversaires et des possibilités d'améliorer les choses, et bien non, même pour ce sujet sans grande importance, tout a fini par un affrontement de blocs politiques, pour le plus grand plaisir des journalistes incompétents français, pour lesquels il est plus simple de présenter un combat d'hommes politiques s'insultant mutuellement, que de tenter d'expliquer la situation !

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